« Je ne sous-conduis pas intentionnellement ma monoplace »
George Russel a admis que l’écurie RedBull avait un vrai avantage en termes de rythmes et de vitesse sur les autres écuries. Il pense même que Max Verstappen a volontairement sous-conduit sa Formule 1, évitant ainsi de révéler leur plein potentiel dans le cas où la FIA chercherait à freiner sa domination.
Max Verstappen a expliqué qu’effectivement Red Bull gérait bien sa vitesse concernant les problèmes de pneus en Australie et qu’il n’y avait « pas besoin » de détruire les pneus durs et de devoir faire un arrêt de course de dernière minute. C’est bien la seule restriction qu’il a imposée à sa voiture, a-t-il déclaré.
« De toute façon, chez Mercedes, ils ne pouvaient vraiment rien faire contre nous. Nous essayons juste de faire de notre mieux avec le développement de la voiture, comme eux. Ils n’ont pas encore la F1 capable de nous battre à la régulière » répond Verstappen.
When it’s not your day, it’s not your day.
— George Russell (@GeorgeRussell63) April 2, 2023
« Alors oui, pour répondre à George, je n’allais pas prendre trop de risque mais c’était juste à cause des pneus. Je ne sous-conduis pas volontairement ma F1. Une course de F1 c’est aussi une question de gestion du rythme, parce que nous ne savions pas vraiment – je pense que personne ne savait vraiment – combien de temps durerait ce pneu dur. »
« Donc, il s’agissait simplement de ramener la voiture à la maison parce que nous avions un peu plus de rythme, je pense, par rapport aux autres, mais il n’est pas nécessaire d’essayer de gagner une demi-seconde par tour et de détruire vos pneus jusqu’au bout car on ne sait jamais. »
« Une voiture de sécurité peut arriver, des drapeaux rouges, comme nous en avons eu, alors j’étais bien content d’avoir préservé le capital de mes gommes. »
Le directeur de l’écurie RedBull, Christian Horner, a aussi tenu à répondre aux paroles de George Russel
« C’est très généreux de sa part ! Son équipe connaîtrait trop bien ce genre d’avantages. Il y a toujours un élément de gestion qui se passe dans n’importe quelle course. Parce que c’était une course à arrêt unique, et cet arrêt a du se faire très tôt à cause de la voiture de sécurité. Bien sûr, il y avait un élément de gestion des pneus, et vous pouviez voir que Checo [Sergio Perez] ne traînait pas. Il n’était pas en train de se trainer ou de retenir sept dixièmes par tour parce qu’il ne voulait pas le montrer. Le peloton était certainement un peu plus proche ici. »