Rénovation énergétique : vigilance à tous les niveaux

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De l’évaluation initiale à la finalisation des travaux, l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements se transforme en défi complexe.

Diagnostic de performance énergétique (DPE), MaPrimeRénov’, évaluation énergétique… Un lexique inédit s’est imposé dans le discours des experts en immobilier et des particuliers. Pourquoi ? En raison de l’objectif ambitieux que s’est fixé la France, qui consiste à obtenir un parc immobilier majoritairement classé A ou B au DPE d’ici 2050, il devient impératif d’accélérer le rythme des rénovations énergétiques.

Seulement 5 % des logements appartiennent actuellement à cette catégorie.

Le calendrier a été clairement défini : dès le 1er janvier 2023, les logements dont la consommation énergétique dépasse les 450 kilowattheures par mètre carré et par an ne seront plus autorisés à être proposés à la location.

Pour être plus précis, le calendrier réglementaire stipule qu’à partir du 1er janvier 2023, la mise en location des logements dont la consommation énergétique dépasse ce seuil sera strictement interdite. Cette mesure s’appliquera progressivement jusqu’en 2034 à l’ensemble des biens classés F et E. Depuis plusieurs mois, de nombreux experts du secteur tirent la sonnette d’alarme concernant le risque d’une réduction significative du nombre de biens disponibles à la location.

Effectivement, la situation du marché locatif se durcit : selon le site SeLoger, on observe une augmentation de la proportion de logements classés F et G dans les annonces en ligne, passant de 16 % à 19 % en l’espace d’une seule année.

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