Une peinture murale représentant Macron en Hitler sera bientôt retirée à Avignon

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Emmanuel Macron a été grimé en Adolf Hitler par l’artiste Lekto, sur le mur d’un immeuble situé à Avigong. En guise de moustache du dictateur, on peut lire le chiffre 49.3. Une fresque murale qui a choqué certaines personnes, estimant que l’artiste est allé trop loin.

À Avignon, une toute nouvelle œuvre d’art fait parler d’elle. Il s’agit d’une représentation d’Emmanuel Macron caricaturé en Hitler, le chifre 49.3 a été utilisé pour la moustache du dictateur. La fresque est accompagnée d’une phrase : « Non Merci ».

L’auteur de cette œuvre n’est autre que l’artiste Lekto, le graffeur a déjà suscité la contrverse l’an dernier avec une fresque jugée antisémite. L’œuvre avait aussi été réalisée à Avignon.

Sur cette structure de plusieurs mètres, le visage du Président de la République, Emmanuel Macron, apparaît le long d’une voie rapide. Impossible de la manquer. L’inscription indique « peinture satirique » mais pour un automobiliste qui emprunte cette voie, c’est exagéré :

« Je trouve que la fresque est quand même choquante. Comparer Macron, qui est un président démocrate élu par le peuple, à un dictateur, c’est quand même abusé ».

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Julie qui parque sa voiture à cet endroit tous les jours n’est pas aussi catégorique. Mais, elle reconnaît que cette fresque peut, effectivement, choquer certaines personnes. « Le signe du 49.3 est quand même très fort, peut-être un peu trop fort pour plaire à tout le monde. Mais bon, c’est un peu le but aussi que ça fasse parler les gens », dit-elle.

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En septembre prochain, l’artiste Lekto sera jugé

L’agglomération d’Avignon a confirmé que, dès que possible, la fresque de Lekto sera effacée. Le député Renaissance du Val-de-Marne Matthieu Lefevre estime qu’il est indispensable d’aller plus loin.

« Ça doit évidemment donner lieu à des poursuites, c’est choquant. Quand je vois ça, je me dis où est le débat démocratique dans ce pays ? » souligne-t-il.

Une nouvelle controverse a été soulevée pour le graffeur Lekto, qui doit être jugé en septembre pour une autre peinture murale qu’il a réalisée l’année dernière au même endroit. Elle avait été condamnée pour antisémitisme et représentait Emmanuel Macron comme une marionnette contrôlée par l’économiste Jacques Attali.