Un changement majeur pour la politique française
Richard Ferrand, l’ancien président de l’Assemblée nationale et un proche d’Emmanuel Macron, a surpris tout le monde lors d’une interview accordée au Figaro.
Il a exprimé son regret pour la restriction qui empêche un président de se représenter après deux mandats consécutifs, affirmant que cela bride “la libre expression de la souveraineté populaire”.
Des règles qui affaiblissent la vie politique
Ferrand voit la limitation du mandat présidentiel comme une contrainte qui “corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens”. Il estime que cette contrainte affaiblit la qualité et la densité de la vie politique et la rend moins attractive. Il appelle à un changement, tout en préservant le bicamérisme et le Conseil constitutionnel, qui sont les gardiens des principes républicains et des libertés publiques.
"Changeons tout cela": Ferrand regrette "la limitation du mandat présidentiel dans le temps" https://t.co/9lv3avR2tf pic.twitter.com/afDGRAEDog
— BFMTV (@BFMTV) June 19, 2023
Un silence rompu
Ferrand, qui a été battu aux élections législatives de 2022 dans sa circonscription du Finistère, n’a pas pris la parole publiquement depuis un certain temps.
Cependant, il reste actif en coulisses, jouant un rôle de conseil officieux pour le président et le gouvernement.
L’ancien député d’Eure-et-Loir a insisté sur le fait que la politique “n’est pas une affaire de tambouille” et qu’ils souhaitent rester une alternative.
Une perspective d’avenir ?
Alors que les rumeurs d’un remaniement circulent, le nom de Ferrand est revenu dans la presse, notamment comme potentiel remplacement d’Élisabeth Borne à Matignon. Malgré ces rumeurs, Ferrand se considère plutôt comme un “vétéran” que comme un “aspirant”. Il a ajouté que tout ce qui flatte l’ego doit être “considéré avec circonspection et reconnaissance”.
Un avenir incertain
Pour l’instant, l’idée d’un troisième mandat présidentiel n’est qu’une proposition. Ferrand estime qu’il faut cesser de parler de l’élection présidentielle de 2027 et que les responsables politiques doivent se concentrer sur ce qui doit être fait aujourd’hui et dans les mois et années à venir.
