Mathile Panot désarçonnée par Marion Maréchal-Le pen

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Dans un débat houleux sur la loi d'immigration, Mathilde Panot, la présidente des députés La France insoumise, s'est trouvée confrontée à Marion Maréchal, représentante de Reconquête. Ce face-à-face a mis en lumière des divergences profondes sur la question de l'immigration et de l'intégration en France.

Dans un débat houleux sur la loi d’immigration, Mathilde Panot, la présidente des députés La France insoumise, s’est trouvée confrontée à Marion Maréchal, représentante de Reconquête. Ce face-à-face a mis en lumière des divergences profondes sur la question de l’immigration et de l’intégration en France.

Accusations et Répliques

Mathilde Panot a accusé Marion Maréchal d’être “une ultra-raciste et une ultra-libérale”, des propos qui reflètent la tension palpable entre les deux femmes politiques. Marion Maréchal, de son côté, a refusé la création d’un titre de séjour pour les travailleurs sans-papiers, insistant sur la nécessité de “remettre au travail les Français” et critiquant ce qu’elle considère comme une “dérive de l’assistanat”.

Points de Vue Opposés

Marion Maréchal a également accusé Mathilde Panot de ne pas se soucier de “la France des Thomas”, en référence à un événement tragique récent, suggérant une indifférence de la part de Panot envers certaines couches de la société française. En réponse, Panot a rétorqué qu’elle était “l’image de la France rabougrie”.

La Question de l’Aide Médicale d’État

Mathilde Panot a qualifié la suppression de l’aide médicale d’État de “non-sens”, soulignant l’importance de ce dispositif pour environ 320.000 personnes par an. Elle a également mis en avant la capacité de la France à “accueillir dignement”, citant l’exemple des 110.000 personnes ukrainiennes accueillies après le début du conflit avec la Russie.

La Vision de l’Immigration

Pour Marion Maréchal, une “guerre de civilisation s’installe dans notre pays”, une déclaration qui souligne sa vision alarmiste de l’immigration. Mathilde Panot, en revanche, a insisté sur le fait que “les gens veulent vivre en commun, pas semer la haine”, et a rappelé que “la France s’est toujours construite sur des migrations”.

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