Projet de loi immigration : Gérald Darmanin dénonce « la politique du pire » des oppositions

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Le projet de loi sur l’immigration confronté au refus de l’opposition, selon Gérald Darmanin

Contestation à l’Assemblée et réaction de Darmanin

  • Gérald Darmanin exprime son souhait de voir des dispositions visant à renforcer la lutte contre l’immigration illégale et la criminalité liée aux étrangers mises en place avant la fin de l’année. Cela fait suite à l’échec de son projet de loi à l’Assemblée nationale, après quoi il s’est rendu à un commissariat de Maisons-Alfort.
  • L’opposition à l’Assemblée nationale a provoqué un revers pour le ministre de l’Intérieur, qui a tenté de remettre sa démission au Président Emmanuel Macron. Cependant, celui-ci l’a rejetée et a demandé qu’une proposition de continuation pour le texte soit présentée le lendemain.
  • À la suite de l’échec au parlement, une réunion de crise s’est tenue autour d’Élisabeth Borne, Première ministre, avec des ministres et des députés. La solution retenue a été la Commission mixte paritaire (CMP), comme en a informé Olivier Véran, porte-parole du gouvernement.

Réactions politiques au rejet du projet

Des accusations mutuelles ont fusé suite au rejet du projet de loi. Éric Ciotti, à la tête des Républicains (LR), a critiqué le comportement de la Première ministre et du ministre de l’Intérieur, les accusant de mise à l’écart et d’insultes. De même, Elisabeth Borne a reproché aux oppositions, et en particulier à la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (Nupes), leur refus de débat et leur alignement avec le Rassemblement national (RN).

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Orientations et perspectives après le rejet

  1. Élysée en action : Suite à cette défaite législative, Emmanuel Macron organise un dîner de travail à l’Élysée avec des ministres et des figures importantes de la majorité pour discuter du projet de loi.
  2. Vision du président : Macron a critiqué le “cynisme” et “l’incohérence” des oppositions au Conseil des ministres, leur reprochant de bloquer le pays sans proposer de majorité alternative.
  3. Communication du gouvernement : Malgré ce revers, le gouvernement se montre déterminé à poursuivre l’élaboration du texte via la Commission mixte paritaire dans l’espoir de parvenir à un consensus.
  4. Avenir politique : Certains partis politiques comme LFI sont ouverts à une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, tandis que d’autres, y compris LR, souhaitent poursuivre les débats sans la présence de Gérald Darmanin qu’ils jugent irrespectueux.

Avec l’avenir du texte encore incertain, et le gouvernement sous pression, la politique d’immigration en France reste un sujet brûlant. Darmanin, tout en conservant sa position, doit composer avec une opposition résolue à contester le projet de loi sur l’immigration.