La secrétaire d’État à l’Économie Sociale et Solidaire a accordé une interview au célèbre magazine Playboy sur « la liberté des femmes et sur le concept de féminisme ».
Une couverture de magazine plutôt étonnante puisqu’il ne s’agit « que » du magazine Playboy ! Avant même la sortie de ce numéro, se sont fait entendre de longs soupirs, désaccords et mécontentements dans les allées du pouvoir. Selon certaines sources, la secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire, Marlène Schiappa, fera la couverture de Playboy le 8 avril, le célèbre magazine charme et glamour des années 70 et 80, aujourd’hui plus raffiné et sophistiqué.
Selon une source interne, elle est photographiée de manière sexy et enveloppée dans le drapeau français. Pour éviter son impact, le magazine n’a diffusé la couverture que le vendredi. « Elle est habillée et porte une robe longue blanche. C’est le cas de toutes les photos » – déclaration du cabinet de la ministre.
🟡 La polémique concernant la une de #Playboy a un avantage : on ne parle plus de l’enquête au sujet des 2 millions d’euros attribués par Marlène #Schiappa à des associations censées combattre la radicalité et promouvoir les valeurs républicaines. Où sont les fonds, pour quels… pic.twitter.com/DKZ3CivwHD
— Hélène Laporte (@HeleneLaporteRN) April 1, 2023
« La seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy »
Marlène Schiappa a pu accorder à Playboy une interview « portant essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature ». Douze pages dans lesquelles elle parle des violences faites aux femmes, des relations intrafamiliales, d’économie solidaire, mais aussi d’écologie et de réchauffement climatique.
« Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy, c’est d’ailleurs la première femme politique à en faire la couverture », affirme son entourage.
Jean-Christophe Florentin, le directeur du magazine Playboy, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Cependant, selon les sources, le magazine aurait sollicité la secrétaire d’État estimant qu’elle représente parfaitement le mouvement féministe en France. Un formidable coup de pub pour la revue charme qui a depuis été abandonnée. Pour les équipes de la secrétaire d’État, elles assument totalement le fait « de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive ».
Mais, ce dernier coup de pub a déjà fait grincer des dents au sein du gouvernement. « Peu importe la tenue, c’est lunaire. Ce n’est pas possible ! », s’est alors offusqué un conseiller ministériel. Il tient à ce que cela ne contamine pas le message du gouvernement en pleine crise des pensions : « Tout part dans tous les sens ! »